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المغرب واسبانيا Le Maroc Certains noms,

certains mots ont le pouvoir de faire jaillir dans l'esprit de qui les prononce une illumination féerique, des cascades de couleurs, une ronde merveilleuse d'images enchantées.
Le Maroc est de ceux-là. A le dire seulement, vous estompez la grisaille du temps, vous larguez les amarres pour une croisière secrète et vos poumons s'élargissent à l'intuition des brises fraîches des montagnes ou des souffles brûlants du Sud. C'est la jolie tentation du voyage qui se glisse dans votre pensées. Mais on ne va pas au Maroc comme l'on va vers un quelconque point du monde. Il faut avoir dans le coeur la clé invisible, mais combien utile, d'un pays qui n'accorde au passant que des sensations merveilleuses mais fugaces. Pour le comprendre et pour l'aimer, il faut l'étudier d'abord, se préparer ensuite à son particularisme séduisant, à sa joie chaude, à sa beauté sensuelle et envoûtante.



Examiné sur une carte, le Maroc apparaît comme un "Finis Terrae" transformé en bastion par un caprice de la nature. Le doigt qui le recherche le situe d'emblée dans le Maghreb, mais un Maghreb qui aurait pu être relié à l'Europe par un cordon ombilical s'il n'avait été coupé par le violent courant du détroit de Gibraltar. Ce détroit est d'ailleurs le point marquant des contrastes marocains puisqu'il doit sa force à l'appel des eaux chaudes de la Méditerranée vers les eaux fraîches de l'Atlantique. Mais, non content d'appartenir à deux univers différents, le Maroc va être le pays du dualisme, et ce caractère nous le retrouverons tout au long du voyage. Quoi de plus intéressant d'ailleurs que ce choix permanent suggéré à l'esprit par la géographie, le milieu et les hommes qui le composent? Bien entendu, on ne peut découvrir ce pays fascinant à travers ses palaces et ses escales internationales. De ce type d'observatoire, on a toujours une vue stéréotypée des choses et la fausse impression de connaître ce que l'on ignore, en définitive. C'est au contraire au long des routes et des pistes que l'on se forgera une idée juste et que l'on apprendra à connaître le Maroc, qui tire curieusement son nom de la corruption de celui de l'une de ses villes: Marrakoush, la Marrakech actuelle.
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MARRAKECH ville impériale, sous différentes dynasties, capitale du Royaume.

elle fut, au cours de ses 10 siècles d'histoire, à plusieurs reprises et sous différentes dynasties, la capitale du Royaume.


La ville ocre, la ville rouge a été fondée il y a près de mille ans, en 1062 exactement, par l’almoravides Abou Bakr, qui en bâtit le premier palais et la première mosquée, près d’une source au pied de la colline du Guéliz. C’est le début d’une histoire pleine de rebondissements d’une ville qui sera plusieurs fois capitale, plusieurs fois abandonnée, restaurée, redynamisée.




Elle est Marrakouch, le pays des fils du Kouch, autrement dit le domaine des guerriers noirs Africains venus de Mauritanie soutenir les souverains almoravides. Elle est la plus berbère et la plus africaine des cités impériales, la plus cosmopolite aussi, et pendant longtemps la plus riche. Dans ses pierres on trouve mille ans d’histoire, des restes des premières splendeurs almoravides (comme le Minbar de la Koutoubia) à l’architecture rectiligne et moderne de la villa Majorelle.




Rappelé aux frontières, Abou Bakr confie sa nouvelle cité à son cousin, Youssef Ben Tachfine. Le sultan embellit sa ville grâce aux butins des conquêtes, et notamment les richesses ramenées d’Espagne par les sultans andalous. Il meurt presque centenaire en 1066 et son fils, Ali Ben Youssef Ben Tachfine continue son œuvre. Mais des merveilles de la capitale d’un état qui s’étendait de l’Atlantique au Tafilalet et jusqu’à Alger ne reste presque rien, quelques murailles, la koubba el-Ba’Adyine. En effet, les almohades, sous la conduite d’Abd El Moumen la détruisent totalement en 1147. Une fois les almoravides renversés, il reconstruisent la ville, essentiellement avec des artisans andalous. De cette époque datent des monuments comme la Koutoubia, des jardins comme ceux de l’Agdal et de la Menara.




A la chute de cette dynastie, en 1269, Marrakech est abandonnée au profit de Fès, pour trois siècles troublés. Les Saadiens, qui la rétablissent comme capitale, avaient trouvé en 1522 une ville dépeuplée par la famine, appauvrie, en ruines. Nouvelles reconstructions, nouvel essor, en partie grâce à l’or des Portugais, après leur défaite à la bataille des Trois Rois (4 août 1578), mais surtout l’or d’Afrique, ramené de Tombouctou par les grandes caravanes sahariennes. A la fin du XVI° siècle, Marrakech atteint son apogée, avec plus de 60.000 habitants, un important mellah, et l’affluence des Européens, diplomates et commerçants. Mais les Saadiens perdent le pouvoir, Marrakech son statut de capitale au profit de Fès, et les luttes intestines, l’insécurité montante font replonger Marrakech dans l’obscurité. Moulay Ismaïl s’attache à détruire toute trace de la dynastie précédente. C’est ainsi que les tombeaux Saadiens sont emmurés, et ne seront retrouvés que par hasard, à l’occasion d’un survol en avion, au début du XX° siècle. A la fin du XVIII° Mohammed III restaure à nouveau la ville, replante les jardins. Sous le protectorat, l’insoumission gagne Marrakech qui devient un point d’appui des Sahariens en dissidence, comme par exemple, El Hiba. Le protectorat développe d’autres villes, mais s’appuie aussi sur les derniers pachas du Maroc, les Glaouis, qui durent définitivement quitter Marrakech après l’indépendance. La ville nouvelle est construite.
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Morocco Postcard...might paint a picture of mystic and

a Moroccon Postcard might paint a picture of mystic and romance in the Orient, but before you book your flight…
“Ride a camel? Magic carpet? Pointy shoes? Mint Tea? Gucci Handbag sir? Shine your shoes geezer…cockney charm? Brother has a very nice hotel? No!? I have Taxi very rapide. Sprechen Zie Deutch? Ich bin ein Berliner. Geben Sie mir zehn Euro? Nein. Hmmm…. Gold? Silver? As you like…welcome to Morocco” and that was just the old man at passport control. Morocco has a wealth of natural charm and the potential for fantastic short breaks, but the constant sales pitch can leave a nasty taste in your mouth.

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FÈS...Capitale historique du royaume...ville impériale

Capitale historique du royaume, Fès est la plus ancienne des 4 villes impériales du Maroc. Son patrimoine culturel et architectural est considérable grâce à la préservation de ces nombreux monuments. Célèbre dans l'ensemble du monde musulman, Fès a longtemps rayonné sur les plans intellectuels et religieux. Pas étonnant d'y retrouver certains des plus beaux musées du Maroc. Fondée en 789 par Idriss 1er, descendant du prophète Mahomet et fondateur du royaume, Fès devient rapidement la capitale du Maroc. Au IXe siècle, le sultan Idriss II accueille, tour à tour, de nombreuses familles andalouses, juives et kairouanaises. Ce "melting pot" profite à Fès qui devient le centre culturel et religieux du Maroc. En 1069, les Almoravides s'emparent de Fès après 6 années de siège. La ville perd son statut de capitale au profit de Marrakech. Toutefois, Fès continue à rayonner sur le plan culturel et artistique. Au XIIe siècle, ce sont les Almohades qui s'emparent de la ville. A cette époque, Fès est un véritable carrefour commercial entre l'Espagne, le Maghreb et le Sahara. La ville continue de prospérer. 








Au XIIIe siècle, l'affaiblissement des Almohades profite aux Mérinides. Cette nouvelle dynastie fait de Fès sa capitale en 1250. L'apogée de la ville commence. Les Mérinides veulent donner à Fès une nouvelle dimension. Ils entament la construction d'une ville dans la ville : l'incroyableFès el Jedid comprenant palais royal, jardins, bains, mosquées et casernes, le tout protégé par une enceinte. Les médersas, écoles coraniques, font le prestige de Fès car elles forment les élites religieuses, intellectuelles et politiques. L'age d'or de Fès est aussi une période où le commerce international est florissant. Les échanges avec le Portugal et l'Angleterre, mais aussi l'Inde et le Moyen Orient, se multiplient.

A partir du XVe siècle, Fès va connaître un certain déclin avec la fin des Mérinides. En 1549, les Saadiens s'emparent de Fès mais lui préfèrent Marrakech, conquise 25 ans plus tôt. La chute de la ville s'accélère au XVIIe siècle entre peste, famines et guerres civiles. 

La roue tourne en 1666 lorsque le premier souverain de la dynastie Alaouite fait de Fès sa capitale. Le commerce est rétabli et la ville se repeuple. Au XVIIIe siècle, Fès rayonne de nouveau sur les plans religieux et intellectuels notamment grâce à la célèbre et puissante université de la Qaraouiyne, la plus vieille du monde. 

Au XIXe siècle, Hassan 1er commence à moderniser la ville. Mais il faudra attendre 1912, date de l'acte du protectorat de Fès, pour que la ville moderne se développe vraiment. Peu après, Fès perd son statut de capitale au profit de Rabat.
En 1980, la ville est classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
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Le folklore Marocain Réputé être l'art des peuples

Réputé être l'art des peuples, le folklore est le vecteur par excellence de leur culture, leurs coutumes et leurs traditions. Un art à travers lequel d’aucuns peuvent découvrir les divers aspects de la civilisation de l'humanité ainsi que l’évolution de la vie des nations. En ce sens, le pays est riche par la diversité de ses arts populaires. Chaque région s'illustre par sa propre musique, ses propres danses ainsi que par les instruments spécifiques d'accompagnement.
Le folklore berbère, Le folklore sahraoui, Le folklore d'Al Haouz, Le folklore d'Attawlif, Et l'art populaire, d'où la richesse et la diversité du patrimoine artistique populaire qui demeure une réalité incontournable dans la culture et la civilisation marocaines.
La Musique andalouse...
Dès la chute de Grenade (1492), Fès, Tétouan, Rabat et Oujda héritent du précieux héritage musical andalou. Un genre qui accorde une place de choix à l’instrumentalisation (AlAla) et qui se plie à la prosodie arabe et à la métrique classique.
C’est une synthèse du patrimoine artistique oriental hérité de l’Islam et de la langue arabe, mais aussi du legs hispano-mauresque.

La mûsiqa une tradition artistique ancrée dans le milieu urbain. Ses grands interprètes Haj Mohamed Jaïdi et Abdessadek andalussiyya est Chaqqara chantent Dieu, l’amour, la nature et l’ivresse mystique. 
La musique andalouse compte onze modes et ses instruments sont surtout à cordes frottées ou pincées : violon, alti, luths, rébab, le rébec médiéval européen ou cithare, en plus du tar et de la derbouka.
Au plan historique, cette musique est passée du stade archaïque entre le IXè et XIIIè siècle à un art plus technique sous l’influence de Ziryab, musicien du IXè siècle originaire de Baghdad. Sous l’influence du poète philosophe Ibn Bajja, au XIIè siècle, Al Ala voit naître un nouveau style métissé entre l’arabe dialectal, le roman et l’hébreu d’origine.


Plusieurs styles de musique vont émerger de la matrice de la musique arabo-andalouse : le mouwashshah, le zajal et kharja et la nouba.
La Musique Al Malhoun...
Si Al Ala est la musique de l’élite et des familles huppées il n’est pas de même pour la musique Al Malhoun propre aux milieux populaires et artisans. Le nom Al Malhoun dérivé de « Lahana » qui signifie : ne pas se conformer à la règle.
Pour les artisans, cette occupation est le seul moyen de rompre avec la monotonie du travail et d’en atténuer la rigueur.
Le Malhoun serait originaire des chansons populaires locales très rafiinées dès qu’il s’agit de production de la poésie du zajal. La pratique du Malhoun commence à se répandre dès le Xè siècle de l’Hégire. Mais, tout porte à croire qu’il est avant tout une création littéraire dans sa forme de Quassida de Zajal. Très tôt, le Malhoun s’enracine dans les milieux du peuple, en faisant la joie des artisans et des travailleurs et en constituant la base de l’animation des ambiances des fêtes et des mariages.
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Ce vieillard marocain, le traditionnel << Chibani>>





est l'image émouvante de cette méditation riche et profonde sur les hommes et sur Dieu. Dans un pays rude et beau, il faut une grande sagesse pour accepter un sort que les contrastes brutaux des temps modernes font souvent apparaître comme injuste et cruel. Mais ce vieux Berbère de Rissani est un sage qui a mesuré la vanité des apparences. 







Le Maroc historique jusqu'à l'indépendance (1956)

Sur ce fond d'incertitudes va se produire un fait qui marquera de son sceau le destin du Maghreb: l'arrivée des Arabes. Cette vaste région était alors sous la domination nominale de Byzance et avait, bon gré, mal gré, adopté le christianisme, bien qu'il y eut encore de nombreux paîens et une forte colonie juive. Les musulmans, après la mort du prophète Mohammed, en 632, sont partis faire la guerre sainte. Ils connurent bien des revers avant de s'imposer; mais, en 682, Ogba, farouche guerrier, arrive au Sous, fait pénétrer ses chevaux dans les flots de l'Atlantique et s'écrie: << O Dieu de Mohammed, j'irais encore plus loin porter ta gloire si cette mer ne m'arrêtait!>>
Mais, au début du VIIe siècle, les Arabes sont maîtres du Maghreb et, en 711, Tarik, à la tête de 8000 Berbères convertis à l'islam, passe le détroit de Gibraltar et anéantit les Wisigoths à Xéres la même année. En 731, Arabes et Berbères sont à Poitiers; mais l'on connaît la célèbre bataille, au cours de laquelle Charles Martel arrêta définitivement le flot des envahisseurs, qui sera refoulé jusqu'à l'Elbe. Pourtant le visage du Maroc sera indélébilement marqué par cette symbiose avec l'Espagne, qui va durer jusqu'au XIIe siècle.
Les Berbères, une fois islamisés, donneront des leçons de conformisme à leurs maîtres. Sous l’influence des missionnaires Kharitites, qui  imputaient aux Arabes leur genre de vie dépravée, une terrible révolte a lieu en 740, et la bataille du Sebou marque la fin de la domination des envahisseurs arabes sur le Maroc sans réussir


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